Introduit dans le système éducatif français en 1962, le BTS reste aujourd’hui un grade particulier à la France et à certains de ses anciennes colonies. Ce diplôme de l’enseignement supérieur obtenu deux ans après le bac se différencie par sa vocation professionnelle, sa préférence pour la pratique et couvre un large champ de spécialités comme l’agronomie (BTSA), la production industrielle, le secteur maritime, l’art, etc. A ses débuts, le BTS était exclusivement tourné vers le monde professionnel avec des possibilités de passerelles presque inexistantes ; la situation est aujourd’hui très différente.
Une formation qui s’ouvre de plus en plus
En effet, si à sa création, le BTS formait les jeunes étudiants en deux ans pour qu’ils intègrent juste après le monde professionnel afin de pallier la demande de l’époque ; ce n’est plus sa vocation première aujourd’hui. Un pourcentage très important de diplômés choisit de poursuivre leurs études par le biais des nombreuses passerelles disponibles dans les universités et les écoles. Durant l’année 2016, en moyenne, 40% des diplômés de BTS ont rejoint d’autres parcours afin de continuer leurs études. Ce pourcentage atteint, dans certaines filières de BTS, près de 80% des diplômés. Cette réalité concerne toute la France, des détenteurs du BTS à Nantes en passant par ceux de Paris ou encore ceux de la Martinique.
Le BTS, une clé qui ouvre pratiquement toutes les portes de formation
Des passerelles pour les universités avec les nombreuses licences professionnelles se créent chaque année, pour les grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs ou encore pour le parcours de l’expertise comptable. En somme, tout reste possible avec un BTS. Ces formations peuvent être suivies sous plusieurs formules (formation continue, alternance, Certification par Aptitude et par l’Expérience).