Soignants, spécialistes de la rééducation, assistants médicaux et techniques, infirmiers, orthophonistes… Les métiers du paramédical sont pour la plupart accessibles avec un DE (diplôme d’État) ou un CC (certificat de capacité). Ces titres sont obligatoires pour faire carrière dans le secteur paramédical, que ce soit en libéral au sein d’un cabinet ou comme salarié dans un établissement de santé, dans une maison de retraite, etc. Focus sur les métiers du paramédical en France.
Sélection à l’entrée : sur dossier le plus souvent
Une école spécialisée du paramedical se distingue souvent par sa grande rigueur en termes de sélection des candidats. Pour leur part, les formations préparant aux métiers du paramédical se distinguent par leur caractère très professionnalisant. L’admission s’opère le plus souvent sur dossier. Un entretien peut parfois être requis. Certains établissements invitent les candidats à passer un concours.
Si les DE d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’ambulancier ne requièrent aucun diplôme, il n’en reste pas moins que les titulaires du bac ont plus de chances d’être retenus, comparés à ceux qui n’en disposent pas.
Les bacheliers généraux, les bacheliers technologiques (notamment STL, ST2S, STI2D) et les bacheliers professionnels qui souhaitent candidater à des formations post-bac doivent absolument passer par Parcoursup, à l’exception des formations d’ostéopathe et de chiropracteur.
Il est, par ailleurs, possible de postuler pour certaines formations après une année universitaire validée en santé (L.AS ou PASS), STAPS ou sciences de la vie. Il en est de même pour les formations préparant aux métiers de kinésithérapeute, d’ergothérapeute, de pédicure-podologue, de psychomotricien, etc.
Préparer un diplôme d’État en paramédical
Les diplômes d’État se préparent après le bac à travers des formations dont la durée oscille entre 2 et 5 ans. Parmi ces formations, citons celles préparant aux métiers d’ergothérapeute, de psychomotricien, de technicien en analyse biomédicale, de masseur-kinésithérapeute, de manipulateur en radiologie médicale, de pédicure-podologue…
Certaines écoles spécialisées du paramédical proposent ces professions en alternance, ce qui constitue une belle opportunité pour les candidats qui souhaitent intégrer la vie active et découvrir les réalités et contraintes du terrain très tôt dans leur parcours professionnel.
Certains métiers sont accessibles suite aux formations par les certificats de capacité. Pour intégrer ces formations de 3 ans, il est nécessaire de passer un concours. L’obtention de ces certificats de capacité ouvre la voie à des métiers comme orthophoniste ou orthoptiste (rééducation des yeux). Notons que la formation pour devenir orthophonistes s’effectue en 4 ans, même si le diplôme obtenu est un bac +3.
Sachez, par ailleurs, que vous pouvez faire carrière dans le paramédical même si vous n’avez pas le niveau bac, à condition, toutefois, de ne pas exercer en hôpital. Parmi les métiers que vous pouvez faire, citons : ambulancier, aide-soignante, prothésiste dentaire, préparateur en pharmacie, orthoprothésiste, orthopédiste-orthésiste, podo-orthésiste… Pour ce faire, vous aurez à suivre une formation courte, de 18 semaines pour l’obtention d’un diplôme d’État (DE) avec lequel vous pourrez travailler comme ambulancier, ou de 1 an pour obtenir un DE d’aide-soignant ou d’auxiliaire de puériculture.
Les formations préparant aux métiers du paramédical sont dispensées par des écoles spécialisées, des instituts de formation ou des universités.
Des programmes professionnalisants
Pour garantir aux étudiants un niveau de formation de grande qualité, les écoles du paramédical veillent à ce que les enseignements puissent associer des sciences appliquées, des sciences médicales, des sciences humaines et sociales. Les cours d’anglais médical permettent aux étudiants d’apprendre à communiquer avec les patients non-francophones pour leur offrir une meilleure prise en charge.
Les travaux pratiques (TPE) font partie intégrante des programmes de formations du paramédical. Les étudiants participent à des ateliers, des séances de simulation et d’application. Ils doivent, également, passer des stages pour bien se préparer aux besoins du secteur et aux exigences des employeurs.