En France, la majorité des écoles supérieures de commerce proposent l’apprentissage au sein de leurs programmes bachelor. Une formule appréciée pour son caractère très professionnalisant et pour la suppression intégrale des droits de scolarité qu’elle entraîne pour l’étudiant.
L’alternance, la voie royale pour une insertion rapide
Dans la plupart des ESC, il faut attendre la dernière année pour avoir le choix de faire son bachelor en alternance. Toutefois, certaines écoles, à l’image de l’EGC de Strasbourg, l’ont déployé sur les trois ans, car elles ont constaté que la formule apporte une expérience professionnelle immédiatement valorisable. Le Business School Neoma, qui propose la formule en dernière année de son BBA, voit annuellement ses apprentis intégrer le marché de l’emploi très rapidement grâce au dispositif. C’est pourquoi, dès la 2e année de son bachelor in retail, les étudiants ont le choix entre l’alternance et la formation initiale.
ISTEC, IDRAC et ICL : des écoles où l’alternance a fait ses preuves
Depuis sa création, l’Institut supérieur des sciences, techniques et économie commerciales de Paris a construit son bachelor sur un rythme 100% alterné. Jusqu’à présent, ce système continue de permettre l’insertion de 70% des étudiants dans la vie professionnelle. À l’Idrac, où un peu moins de 50% des étudiants en bachelor sont en alternance, 40% d’entre eux intègrent le marché du travail. D’après le directeur du bachelor Idrac, Sébastien Arcos, beaucoup de ses étudiants en alternance ont été recruté en contrat CDI. A l’ICL, une école de formation continue lyon, les statistiques sont impressionnantes. Le Bachelor business developer qui y est proposé en formation alternée fait entrer au moins 90% des apprentis dans le monde professionnel, dont plus de 80% en contrat CDI.
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